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samedi 6 juillet 2013

DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DO CITOYEN DU 26 AOÛT 1789


Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen du 26 août 1789 
Préambule 
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. 
En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Être suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen. 
Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. 
Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. 
Article 3 - Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément. 
Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. 
Article 5 - La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. 
Article 6 - La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs Représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. 
Article 7 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant: il se rend coupable par la résistance. 
Article 8 - La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. 
Article 9 - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi. 
Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. 
Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme: tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. 
Article 12 - La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique: cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. 
Article 13 - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés. 
Article 14 - Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée. 
Article 15 - La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. 
Article 16 - Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution. 
Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité. 

CHANT DES PARTISANS.



 Par: Anna Marly, Joseph Kessel, Maurice Druon.  1943.

Composé à Londres pour devenir l’indicatif de l’émission “Honneur et Patrie”.
Largué pat la Royale Air Force sur la France occupé, ce chant devient l’Hymne de la lutte pour la Libération.

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux  sur nos plaines,
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu’on enchaine,
Ohé partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme
Ce soie l’ennemi connaitra le prix du sang  et des larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille les grenades,
Ohé les tueurs, à la balle et au couteau tuez vite.
Ohé saboteur, attention à ton fardeau dynamite…

C’est nous qui brisons  les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère
Il y a des pays ou les gens aux creux des lits font des rêves
Ici, vois-tu, nous on marche et nous on tue… nous on crève…

Ici, chacun sait ce qu’il, ce qu’il fait, quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur nos routes
Chantez compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute…

Sem metralha, mas com o verbo, a resistencia conjuga-se em todos tempos.





mardi 2 juillet 2013

GERAÇAO GRISALHA.




Há uma amargura tremenda
Neste nosso caminhar
Escorraçados uma vida
Estão-nos a saquear.

Por decreto "vigarizados"
Já na idade Outonal
Votamos com confiança
Estão-nos a açambarcar.

Tanto que demos de nos
Tanto suor e trabalho
E se não fosse pecado
Mandava-os para o c...

Como podem estes gajos
“Gamarem-nos” tanto sem vergonha
O mal que eles nos fazem
E uma coisa medonha.

Uma coisa são desabafos
A outra é a realidade
Seus pais quando os geraram
Nunca pensaram em tanta maldade.

Dizem-se pessoas de bem
Que bem esta coisa medonha?!
Perguntando eu ao céu
Eles coram de vergonha.

E sem do nem piedade
“Gama” a torto e a direito
Nos porem não temos culpa
Do enorme mal por eles feito.

Fernando S. Leitão.

dimanche 28 avril 2013

OS NINHOS.


OS NINHOS.

Os passarinhos
Tão engraçados
Fazem os ninhos
Com mil cuidados
Foto net.

São p’ra os filhinhos
Que estão p’ra ter
Os passarinhos
Os vão fazer.

Nos bicos trazem
Coisas pequenas
E os ninhos fazem
De musgo e penas.

Depois lá têm
Os seus meninos
Foto net.
Tão pequeninos
Ao pé da mãe

Nunca se faça
Mal a um ninho
A linda graça
De um passarinho.

Que nos lembremos
Sempre também
Do pai que temos
Da nossa mãe.

Afonso Lopes Vieira.

samedi 12 janvier 2013

POEMA AS CRIANÇAS QUE NAO CHEGARAM A SE-LO.


.

Por Fernando S. Leitão.

As arvores apontam para o céu,
Indicando o Criador,
E preciso empenharmo-nos,
Para que no mundo haja mais amor.

O mundo seria diferente,
Se nele houvesse mais amor,
Devemos escutar com atenção,
O que diz o Criador.

Com o cuidado duma flor,
Deviam ser acarinhadas,
A falta disso condu-las,
A serem tão desprezadas.

Se às crianças do mundo,
Escutassem os seus ais,
Para eles o Mundo sorria,
E era risonho para seus pais.

A realidade é bem dura
Para as crianças e não só,
Muitos lobos da sociedade,
Pensam que nunca vêm a ser pó

Meninos esfomeados,
Todos deviam ter pão,
As pessoas esquecem-se,
Que Deus é nosso irmão.

Tantas são marginalizadas,
Sem um pouco de carinho,
E tão triste vermos isso,
E espinhoso o caminho!

Tantas são desprezadas,
Sem carinho de ninguém,
Todos os dias  de vida,
Não lhes valeu sua  mãe.

Crianças desamparadas,
Sem carinho de ninguém,
Pela rua esfarrapadas,
Andam sempre ao desdém.

Tanta falta fez sua mãe,
Ficaram desamparadas,
Seus narizes a pingar,
Suas roupas esfrangalhadas!..

Infelizes, abandonadas,
Com uma vida tão cruel,
Pela rua amarguradas,
Seu viver tem sido fel!..

A existência cruel,
Que as marca toda a vida,
Nunca tiveram amparo,
Não encontraram guarida.

Foi assim a sua vida,
Numa constante tormenta,
Sem pai, sem mãe, sem ninguém,
A vida assim quem aguenta???!!!






samedi 29 décembre 2012

COMO DIRIA JOSÉ CID...




Todos os anos eu volto em Agosto ao mesmo lugar, isto é, vindo pelo Sul entro na rãs, viro à esquerda, passo pela Relva e desço lentamente aquela estrada  que outrora era caminho  que tantas vezes palmilhei, e que me leva ao Senhor dos Caminhos.
Observo, qual paisagem imutável, os mesmos pinheiros, os mesmos penedos, desde a idade em que com a minha bata branca e a minha faixa de cruzado, talvez desse uma nota de candura à procissão  dos Domingos de Lazaro.
Depois de dar uma volta ao Santuário, desço até à margem esquerda do Vouga, imobilizo-me no lugar onde outrora construía as minhas casinhas, observo com certa nostalgia aquele rectângulo verde seco, onde passei grande parte da minha adolescência, ora guardando a “castanha” e a “amarela” de Setembro a Janeiro, ora apanhando o feno sob o tórrido calor de Julho.
Tento atravessar o rio onde atravessei centenas de vezes para ir buscar agua fresca a uma nascente situada numa propriedade, pertença de alguém de Vila Boa; ( obrigado pela agua). Ai, um no aperta-me a garganta: Que é da agua cristalina  onde antigamente até lavávamos a loiça? Que é das libelinhas azuis que com os seus voos acrobáticos me faziam esquecer a arduidade do trabalho?
Hoje  abundam as algas e falta a agua. Até os peixes desertaram. Desço até à levada do Trabulo, e ai  ponho-me a sonhar: Não seria possível construir ai uma mini barragem que evitaria  as inundações no Inverno, e constituiria uma reserva para o combate aos incêndios do Verão? E quem sabe se os aviões tipo Canadair lá poderiam abastecer?!
Regresso à Igreja; imagino já a agua visível do adro a partir do qual se poderia abrir uma estrada directa ao rio. Quem sabe se até o Senhor dos Caminhos apreciaria! Viriam os peregrinos e os turistas; os peregrinos poderiam tomar banho, e os turistas poderiam rezar e deste modo o Verão seria uma festa naquele local sagrado!
Um tanto ou quanto extenuado, retiro-me para uma sombra. Recordo os duros trabalhos efectuados durante tantos anos nas imediações da igreja, compensados com as merendas dos dias de festa: o bom cabrito assado e o bom vinho tinto. Se o Senhor dos Caminhos o permitir, para o ano cá estaremos de novo.

António S. Leitão.

dimanche 4 novembre 2012

PELA PATRIA.




Por António correia de Oliveira.

Ouve, meu filho: cheio de carinho,
Ama as arvores, ama. E se puderes,
(E poderás: tu podes quanto queres!)
Vai-as plantando à beira do caminho.

Foto autor.
Hoje uma, outra amanha, devagarinho.
Serão em fruto e em flor quando cresceres.
Façam os outros como tu fizeres:
Aves de Abril que vão compondo o ninho.

Torne fecunda e bela cada qual,
A terra em que nascer: e Portugal
Será fecundo e belo, e o mundo inteiro.

Fortes e unidos, trabalhai assim...
A Pátria não é mais do que um jardim
Onde nos todos temos um canteiro.